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Vous êtes secrétaire d’un CE ou d’un CHSCT et devez donc régulièrement assurer la rédaction du compte rendu des séances… une tâche qui vous prend du temps et qui finalement, ne s’avère pas si facile qu’elle vous le semblait. Après tout, qu’y a-t-il de si compliqué à prendre des notes et à rédiger un compte rendu ? Rien en effet… quand c’est son métier ! Mais voilà, mis à l’épreuve devant votre écran, vous êtes confronté aux difficultés de l’exercice…

Il vous manque des informations

Vous prenez part à la réunion, intervenez, et dans le feu nourri des débats, vous avez oublié de noter certains éléments. Le rédacteur de compte rendu est surentraîné à la prise de notes, qu’il calibre en fonction de la longueur attendue du compte rendu. Cela peut paraître anodin, mais alors que plusieurs personnes échangent des propos plus ou moins clairs autour d’une table, le rédacteur ne perd pas le fil, pioche les informations clés et note les différentes interventions.

Ce qui est dit n’est pas vraiment clair

Vous relisez vos notes et ne comprenez pas bien ce qu’a voulu dire Jean-Paul, qui a noyé l’essentiel de son propos dans une foule de détails. Alors que l’oral autorise les digressions, les apartés ou les petits commentaires, l’écrit ne souffre aucune approximation. Le rédacteur est un as de la clarification et de la reformulation afin de rendre le propos oral, parfois flou, parfaitement limpide et explicite pour le lecteur.

WCA, RPS, GPEC, SRH et autres acronymes rendent votre compte rendu incompréhensible

Au royaume du compte rendu, l’acronyme est roi, et chaque entreprise pourrait publier son propre dictionnaire tant ceux-ci sont nombreux. Seulement, vous n’êtes pas censés tous les connaître et les reconnaître. Parce qu’une grande partie de ces acronymes sont utilisés dans des contextes communs à toutes les entreprises (ressources humaines, comptabilité, production), le rédacteur en connaît déjà un certain nombre. Mais surtout, il saura déceler les acronymes communs indispensables, de ceux dont le compte rendu peut se passer.

Vous ne maîtrisez pas le langage courant des financiers ou ingénieurs

Maintenant que vous rédigez les comptes rendus, vous vous rendez compte que l’Ebita, les marks up, et autres notions financières ou techniques ne sont pas si claires. Vous savez ce que ça veut dire, en gros, mais l’expliquer clairement au lecteur, c’est une autre histoire… Parce qu’il est formé et intervient dans différentes structures, le rédacteur connaît tous ces jargons, qui peuvent sembler barbares, et sait vulgariser le propos le plus technique pour le rendre intelligible au plus grand nombre.

Vous ne savez pas combler le vide

Vraiment, vous aimez beaucoup votre collègue Sophie, elle est sympa, drôle, mais elle ne termine jamais ses phrases. La bête noire du secrétaire chargé de la rédaction du compte rendu, c’est la phrase suspendue dans le temps, le sous-entendu, le petit « enfin, vous voyez ce que je veux dire… » qui achève un exposé peu limpide. Eh bien, le rédacteur sait parfaitement détecter dans le discours ce que les auditeurs sont amenés à comprendre par eux-mêmes, et à le rendre parfaitement explicite dans le compte rendu écrit. Et ça, ce n’est pas rien, parce que les non-dits sont parfois lourds de sens !

Et finalement, ça n’est pas votre métier !

Et vous voilà devant votre écran, confronté à toutes ces situations un paragraphe sur deux. Pourtant, vous avez à cœur de publier un compte rendu fidèle aux débats, parce que les sujets abordés au cours de la réunion sont sensibles pour les salariés que vous représentez. Vous prenez conscience que rédacteur de compte rendu est un métier exigeant, pas inaccessible certes, mais qui demande une grande attention durant la réunion, une certaine maîtrise de la langue et des capacités rédactionnelles certaines. Bref, ce n’est pas votre métier et le temps que vous passez à rédiger, relire, corriger, n’apporte aucune valeur ajoutée à votre mandat d’élu. Voilà de bonnes raisons de déléguer cette mission à des professionnels et de vous consacrer à l’essentiel pour vous : défendre les intérêts de vos collègues !

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