Le codex, l’ancêtre du livre et de la page

L’ancêtre du livre et de la page

Le codex était au départ un assemblage de tablettes de bois, qui lui ont donné son nom. Il fut perfectionné par les romains, qui remplacèrent les planchettes par des feuilles de papyrus ou de parchemin.

Véritable rupture technologique de l’époque, il introduit une invention révolutionnaire : la page ! Ainsi le codex facilite la lecture et la recherche dans les textes, se substituant aux encombrants et peu maniables rouleaux, libérant par la même la main (et souvent le menton, utilisé pour caler le rouleau) du lecteur. Il permettra le développement ultérieur de l’imprimerie. De même que la synthèse permet d’aller directement à l’essentiel, il est bien plus facile de chercher une phrase dans une page que dans une section de rouleau !

Au fil du temps, le codex évolue et se donne peu à peu les attributs du livre moderne : séparation entre les mots, ponctuation, table des matières, titre, marque de paragraphe, etc. Vient ensuite la page de titre pour que le livre moderne atteigne sa forme familière.

Mettre la technique au service de la recherche d’une information précise et d’une facilité de lecture pour améliorer le confort du lecteur comme du rédacteur, voilà une idée qui nous correspondait bien. Ainsi naquit Codexa…

Quelques codex célèbres :

  • Les codex de Leonardo da Vinci : Codex Atlanticus, Codex Leicester
  • Les codex mésoaméricains (Mayas, Aztèques, etc.) : ces civilisations ont inventé l’écriture et le papier indépendamment de l’Eurasie. On parle aussi de codex pour désigner leurs ouvrages contenant dessins et légendes.
  • Les codex asiatiques : en Chine, les premiers livres sont faits d’étroites lattes de bois sur lesquelles le scribe alignait les caractères verticalement, et qui étaient reliées en rouleau, se lisant de droite à gauche. Par la suite, ils sont remplacés par un rouleau composé de feuilles de papier ou, pour des ouvrages luxueux, par de la soie. A partir du 10ème siècle, le développement de l’imprimerie entraînera l’abandon du rouleau au profit du codex.
  • Le codex Alexandrinus : l’une des copies de la Bible grecque les plus anciennes et les plus complètes.

Pour lire les explications complètes, c’est par ici.