l'interprétariat pour vos réunions multilingues

définition, fonctionnement

Vous organisez un événement multilingue (conférence, colloque, séminaire ou simplement un comité de groupe ou européen). Jusqu’à présent, vous ou l’un de vos collègues vous chargiez de traduire les échanges… Résultat : des traductions approximatives ou parcellaires, parce que la personne qui s’en chargeait ne maîtrisait pas la langue ou rebondissait plus sur les échanges qu’elle ne les traduisait.

Et si, pour remédier à ces lacunes, vous confiiez cette mission à quelqu’un dont c’est le métier ? Un interprète professionnel, au-delà de traduire ce qu’il entend, se soucie aussi du contexte, de la gestuelle, du ton… Il transpose les deux langues en tenant compte des registres linguistiques, des termes correspondant à des spécialités si nécessaire, mais aussi des nuances de sens qu’il perçoit.

Coup de projecteur sur cette expertise tout en subtilités…

Différence entre interprétariat et traduction

Il existe des « traducteurs » et des « traducteurs-interprètes ». Ces deux métiers, même s’ils sont connexes, sont en réalité très différents. Il n’est évidemment pas question ici d’en dénigrer un au profit de l’autre, simplement de bien comprendre quelles sont les spécificités du métier d’interprète.

Le traducteur transpose un texte écrit vers la langue cible en respectant son fond et sa forme. L’interprète, pour sa part, restitue un discours très souvent technique (ex : médical, scientifique, juridique, etc.) avec toutes ses nuances.

Comment fonctionne un interprète ?

L’interprète travaille la plupart du temps en simultané, lors de réunions, workshops, conférences internationales, etc. Équipé de son casque et isolé dans une cabine, il traduit en simultané les propos de l’orateur en employant la terminologie spécifique du secteur et en transcrivant non seulement des mots, mais aussi des émotions, des intentions…

L’interprétation peut aussi être « consécutive » : l’interprète écoute alors l’intégralité d’un discours ou d’une déclaration en prenant des notes et en analysant le propos sur le vif. Il restitue le message directement après la prise de parole.

Enfin, un interprète se plie à des contextes très divers comme des réunions de filiales internationales en visioconférences ou des rendez-vous en petits comités avec de forts enjeux de confidentialité.

Il existe alors des techniques spécifiques comme :

  • le chuchotage : comme son nom l’indique, cela consiste à restituer un discours dans la langue requise, en le chuchotant à l’oreille de quelqu’un
  • la « liaison » : l’interprète intervient en réunion auprès de personnes parlant des langues différentes. Il écoute chaque prise de parole et restitue les propos du locuteur dans des langues différentes.

Interprète, un métier qui sait jongler avec les subtilités

Selon le Larousse, interpréter, c’est : « donner à des propos, à un événement, à un acte telle signification, les comprendre en fonction de sa vision personnelle ».

C’est précisément dans cette notion de « vision personnelle » que réside toute la difficulté du métier d’interprète, car un interprète s’engage !

D’ailleurs, la « science de l’interprétation langagière », qui remonte à l’Égypte ancienne et servait à des fins diplomatiques, politiques, commerciales, religieuses et militaires, conférait à l’interprète de très grandes responsabilités.

En effet, l’interprète transpose d’une langue à une autre en tenant compte des registres linguistiques, éventuellement des termes correspondant à des spécialités, mais aussi des nuances de sens qu’il perçoit. Il gère donc du subjectif… Ce qui peut constituer un risque au métier !

Vous cherchez un interprète ? Contactez-nous, nous serons heureux de vous mettre en relation avec notre partenaire dont c’est le domaine d’expertise.

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